Catherine Cormier est chercheure et psychométricienne clinique à la Division de la recherche et de l’enseignement. Ses recherches et travaux cliniques touchent principalement à l’évaluation et au traitement de délinquants violents, en particulier les psychopathes et délinquants sexuels. Avec ses collègues, elle a élaboré le Guide d’évaluation du risque de violence (VRAG) et le Guide d’évaluation du risque chez les délinquants sexuels (SORAG), outils mathématiques de prévision du récidivisme violent utilisés à l’échelle internationale. Elle est l’une des auteurs de l’ouvrage Les délinquants violents : Évaluer et gérer les risques, ouvrage qui porte sur le VRAG et le SORAG également traduit de l’anglais vers l’allemand. Pour obtenir plus d’information sur cet ouvrage, cliquer sur les liens à gauche.

Elle est conseillère auprès de Service correctionnel du Canada sur les questions relatives à l’évaluation de psychopathes et de délinquants sexuels et a joué un rôle déterminant dans l’élaboration et la mise en œuvre du Service spécialisé d'évaluation des délinquants sexuels à l’Établissement de Millhaven. Elle a également agi comme conseillère au ministère ontarien de la Sécurité communautaire et des services correctionnels où elle collaborait avec les agents de libération conditionnelle et de probation à élaborer des plans individuels de supervision communautaire pour les délinquants sexuels libérés.

En conjonction avec les services de police régionaux de l’Ontario, les services correctionnels provinciaux et les cliniques d’urgence, elle a agi comme développeuse d’un autre outil mathématique de prévision l’Évaluation du risque de violence familiale en Ontario, ERVFO (Ontario Domestic Assault Risk Assessment, ODARA). Pendant plusieurs années, elle a aussi fourni des services d’évaluation et de traitement des victimes de violence conjugale et d’agression sexuelle dans un refuge pour femmes. Elle participe présentement à l’évaluation continue du programme de troubles concomitants à l’hôpital qui s’adresse aux personnes simultanément aux prises avec des problèmes de santé mentale et de toxicomanie. Elle est membre de l’équipe de recherche qui a remporté plusieurs prix dont le Prix Améthyste pour services exceptionnels de la fonction publique de l’Ontario.